Haibun (prose et haïkus)
En cette période de canicule, la sécheresse sévit et nous offre son lot de désolations.
Tous les soirs, après l’arrosage, le jardinier scrute le ciel à l’affût de quelques nuages.
Les hortensias, si pimpants il y a une semaine, semblent avoir tant souffert et les arbres lâchent déjà leurs feuilles.
Ce spectacle désolant est à l’image de toute vie, car oui, tout peut basculer à tout moment, une simple étincelle pouvant embraser une forêt en quelques heures.
canicule
devant ses réserves à sec
il scrute le ciel
coup de chaleur
la mine blafarde
de l’hortensia
canicule de juillet –
sous le bouleau
déjà l’automne
sécheresse –
devant l’incendie les hommes
impuissants
Vos haïkus répondent si bien à vos illustrations. Merci, hâte de vous suivre dans d’autres poésies
Un grand merci Alexandre pour votre lecture et à bientôt !
C’est une belle série avec une photo qui ponctue le discours, merci
Merci à vous Marine 🙏
Bravo pour la prose de présentation !!👏👏 C’est bien amené 👌 ; j’aime particulièrement le haïsha ❤️
Merci Monik 😘
Une belle évocation poétique et talentueuse
de ces étés trop chauds qui sèment l’automne prématurément.
Merci Jacqueline pour ton si beau et touchant commentaire ❤️
💓
J ‘aime beaucoup !
Merci Franny 🙏
Jolie série et magnifiques illustrations ! Beau et pertinent 🤩👏
Merci Jeanine 😉😘